Le marché immobilier affichait déjà une excellente santé en 2016, mais 2017 a encore fait mieux. En effet, côté acquisition, on a enregistré jusqu’ici quelques 880.000 transactions dans l’ancien contre 848.000 l’année précédente. Côté construction, on s’attend à franchir la barre des 140.000 ventes. Il faut croire que la hausse du taux d’intérêt et des prix n’a eu que peu d’influence sur les intentions d’achat.

L’évolution des taux et des prix

Les taux restent au niveau bas malgré une légère hausse puisque la moyenne est encore de 1,6%. Il faut savoir qu’il y a moins de 10ans, ce taux affichait encore 5%. Les demandes de prêt se multiplient dès lors et c’est le moment idéal pour renégocier les crédits immobiliers en cours. Pour ce qui est des prix, la progression est autour de 4%, ce qui n’est pas considérable puisqu’en 2016, la progression était déjà de 3%. Toutes les conditions semblent être réunies pour un environnement prospère au marché immobilier.

Les dispositifs incitatifs toujours maintenus

Le dispositif Pinel qui a ouvert la voie à l’investissement locatif a été maintenu au moins jusqu’à la fin de l’année. Mais s’il était jusque-là limité aux zones A, A bis et B1, il a été élargi à d’autres secteurs comme le B2 et C. Pour les foyers modestes, on a tenu à maintenir les aides de l’État à travers les offres de PTZ ou prêt à taux zéro qui permet de financer l’acquisition d’une résidence principale à concurrence de 40%.

Les petites révolutions à citer

La petite révolution est d’ordre technique. En effet, le recours à un architecte était obligatoire seulement pour les constructions, rénovations de plus de 170m2. Dorénavant, il est obligatoire dès que la surface atteint 150m2. Néanmoins, cela ne devrait pas constituer une charge supplémentaire lorsqu’on sait qu’il est tout à fait possible de recevoir un appui gratuit auprès du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement.